Le Grand oral est sans doute l’une des épreuves les plus redoutées du baccalauréat. Beaucoup d’élèves se sentent perdus et ne savent pas vraiment comment s’y prendre pour la réussir. Pourtant, avant même de penser à la performance ou à l’aisance à l’oral, il faut comprendre qu’un Grand oral réussi repose avant tout sur une préparation solide et réfléchie.
Dans cet article, nous allons te donner des conseils concrets pour bien vous préparer, aborder cette épreuve avec confiance et, surtout, mettre toutes les chances de ton côté pour briller le jour J.
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Comment trouver son sujet au grand oral du Bac ?
La première question à te poser, c’est : quelle spécialité vais-je choisir comme point de départ pour mon sujet ? Pour cela, ne choisis pas la spécialité dans laquelle tu as la meilleure moyenne, choisis celle qui t’intéresse le plus.
Pourquoi ? Parce que l’oral, c’est d’abord une question de transmission. Si tu es passionné, tu seras naturellement plus convaincant. Le jury n’attend pas un expert, mais un élève capable de parler avec clarté, enthousiasme et structure.
Si tu n’arrives pas à cerner ce qui te passionne dans la spécialité, fais le chemin inverse : pars de tes centres d’intérêt personnels et relie-les aux programmes.
Exemple : tu es passionné de musique et tu suis la spécialité LLCE anglais ? Tu pourrais explorer le rôle de la musique dans la littérature anglophone, l’évolution du rap comme moyen d’expression sociale, ou encore les différences culturelles dans la réception d’un même morceau en Angleterre et aux États-Unis.
Construire la problématique pour ton épreuve de grand oral
Avant même de rédiger ta problématique, pense à préparer une introduction complète et logique, qui permettra d’amener le jury à la question. Commence par une idée générale, des propos généraux, puis fais apparaître une tension ou un paradoxe pour justifier la problématique. Cette partie donne le ton de ta présentation et elle peut déjà signaler au jury que ton oral est bien construit.
Ensuite, la problématique et le plan vont former le cœur de ton argumentation et de ta prestation. Il faut donc porter une attention particulière à la formulation de la problématique : elle doit faciliter la construction du plan et aider à comprendre les enjeux du sujet.
Mon conseil est de poser un problème ouvert, afin de pouvoir nuancer tes propos à l’oral et ne pas rester bloqué sur un seul point de vue.
Une problématique fermée t’enfermera dans une seule direction, et t’empêchera d’exploiter pleinement le potentiel de ton sujet.
Quel type de plan adopter ?
Plusieurs types de plans sont possibles pour cela. Voici quelques idées de plans qui pourront être applicables en fonction de tes sujets :
- Avantages / inconvénients (ou l’inverse) : très utile si tu dois débattre d’une pratique, d’un phénomène ou d’un changement, en montrant les points positifs puis les limites.
- Plan chronologique ou antéchronologique : adapté pour traiter une évolution historique, scientifique, technologique ou sociale. Tu peux commencer par le passé et aller vers le présent, ou l’inverse, selon l’effet recherché.
- Auparavant / Aujourd’hui / Après : ce plan en trois temps permet de situer le sujet dans une continuité temporelle, en montrant comment il évolue et quels sont les enjeux futurs.
- Constat / solutions : ce plan te permet de partir d’un problème clair, d’en faire le diagnostic, puis de proposer des pistes de réponse ou d’amélioration.
- Problèmes / causes / conséquences / solutions : un plan très complet pour approfondir une situation en la décomposant, très apprécié pour les sujets complexes.
- Plan analytique : tu peux choisir de diviser votre sujet en trois angles différents (économique, social, éthique par exemple), ce qui te permet de le traiter en profondeur avec une vraie structure.
S’entraîner au grand oral
Le Grand Oral dure 10minutes, et le jury n’hésitera pas à te couper si tu dépasses ce temps. Si 10 minutes peut sembler au premier abord très impressionnant, tu ne vas pas remarquer le temps qui passe lors de ta présentation. Il faut absolument que tu sois capable de terminer dans les temps.
Pour cela, entraîne-toi avec un chronomètre, plusieurs fois, pour t’assurer de respecter la durée imposée. N’oublie pas non plus de ramener un chronomètre ou une montre lors du jour de passage.
Répète ta présentation le plus souvent possible, pour gagner en aisance. Mais attention , il ne faut pas que cela sonne comme du par cœur.
Joue avec l’intonation, les silences, la gestuelle, pour paraître plus naturel. Parle fort, gagne de l’assurance dans la voix, bouge tes bras, tes mains en parlant.
Entraîne-toi aussi devant des proches, des amis ou vos professeurs. Cela te mettra en situation réelle, et t’aidera à gérer le stress de parler devant un public. Tu obtiendras aussi des retours utiles pour progresser.
Se préparer aux questions du jury
La partie “questions” est tout aussi importante que l’oral lui-même. Voici comment s’y préparer efficacement !
Maîtrise bien tes cours. Il est fort probable que le jury te pose une question liée à une notion ou une définition vue en classe.
Repère les points que tu n’as pas développés dans l’oral. Le jury cherchera naturellement à creuser ces zones. C’est une bonne stratégie de laisser volontairement quelques éléments flous pour qu’il t’interroge dessus.
Construis un avis personnel. Certains jurys aiment bien savoir ce que tu penses vraiment du sujet. Si tu as un point de vue construit, clair et nuancé, cela fera la différence.
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