Le préparateur de commandes joue un rôle crucial dans la chaîne logistique en assurant la collecte et la préparation des produits destinés aux clients. Spécialiste de l’organisation, il assure l’emballage, l’étiquetage et la vérification des articles pour garantir une livraison sans erreur. Mais quelles sont précisément les missions de ce métier ? Quelles formations suivre, quelles compétences maîtriser, quel salaire espérer et quels sont les débouchés possibles ? On vous dit tout dans cet article complet !
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Quelles sont les missions d’un préparateur de commandes ?
Chaque journée commence par une série d’instructions informatisées : les commandes tombent, les listes de prélèvement s’affichent, les priorités logistiques sont définies. Il parcourt les allées de l’entrepôt avec méthode, en respectant un parcours optimisé pour gagner du temps. Chaque référence doit être rigoureusement identifiée, , puis validée informatiquement.
Une fois les articles rassemblés, l’étape de conditionnement commence. Il s’agit d’adapter l’emballage à la nature des produits (fragiles, périssables, encombrants…), tout en garantissant une parfaite stabilité durant le transport. Dans certains secteurs sensibles, comme la pharmacie, l’agroalimentaire ou la cosmétique, les règles sont strictes, encadrées par des normes précises de traçabilité et de température
Le préparateur a aussi un œil permanent sur l’état des stocks. Lorsqu’il constate une anomalie, il doit immédiatement alerter les équipes concernées. Ce suivi rigoureux participe à la fiabilité globale de l’entrepôt.
Quelles sont les compétences pour devenir un préparateur de commandes ?
Travailler comme préparateur de commandes requiert un ensemble de compétences techniques et comportementales.
Sur le plan physique, la fonction implique de rester debout de longues heures, de se déplacer en continu et de porter des charges parfois lourdes. L’endurance est donc primordiale. Le rythme est souvent soutenu, surtout en période de pics d’activité (fêtes, soldes, promotions…), ce qui demande une bonne condition physique.
Sur le plan mental, c’est un métier où la concentration et l’organisation sont clés. Une simple confusion de référence peut entraîner une erreur de livraison. Le préparateur doit suivre des consignes précises, respecter des délais parfois très serrés, et maintenir une qualité de travail constante tout au long de sa journée.
Enfin, les outils informatiques font partie intégrante du quotidien : scanner laser, logiciel de gestion des stocks systèmes de géolocalisation interne… Le préparateur doit s’approprier ces technologies et savoir réagir en cas de dysfonctionnement.
Au-delà des compétences techniques, des qualités humaines sont attendues : autonomie et sens de la collaboration. Il faut savoir travailler seul sur un picking complexe, mais aussi s’intégrer dans une équipe dans les travaux de groupe.
Quelles formations pour devenir préparateur de commandes ?
L’accès au métier est relativement ouvert, mais une formation ciblée reste un atout décisif pour intégrer rapidement une entreprise et y évoluer. Dès la fin du collège ou du lycée, les jeunes peuvent s’orienter vers un CAP Opérateur logistique ou un BEP Logistique et Transport, qui offrent une première immersion dans les flux de marchandises, la manutention et la gestion des stocks .
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, le Bac Pro Logistique constitue une voie royale. Il combine cours théoriques et stages en entreprise, permettant d’acquérir une vision d’ensemble de la chaîne logistique. Ces diplômes préparent non seulement à la pratique du métier, mais aussi à ses évolutions possibles (chef d’équipe, cariste, gestionnaire de stock…).
En parallèle, les titres professionnels (TP) délivrés par des organismes agréés (comme l’AFPA ou des CFA logistiques) permettent d’accéder au métier via des formations courtes, souvent en alternance. Le Titre professionnel Préparateur de commandes en entrepôt, notamment, est très prisé par les recruteurs. Il combine cours techniques, immersion terrain, et certification pratique.
Enfin, le passage du CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité) est un atout incontournable. Il est parfois exigé dès l’embauche, surtout pour les postes qui impliquent l’usage régulier de chariots élévateurs ou de gerbeurs. Plusieurs catégories existent selon les engins manipulés (1A, 3, 5…), et sa validité est de 5 ans. Cet élément peut faire la différence dans une candidature, et accélérer considérablement l’insertion professionnelle.
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Quelles sont les spécialisations possibles pour un préparateur de commandes ?
Si le métier de préparateur de commandes est souvent perçu comme une fonction généraliste, il recouvre en réalité une diversité de pratiques en fonction des secteurs dans lesquels on évolue. Travailler dans l’agroalimentaire, par exemple, implique un rapport très rigoureux à l’hygiène, au respect des normes sanitaires et aux dates limites de consommation. Le professionnel y développe une attention accrue au conditionnement.
À l’inverse, dans le secteur industriel, la préparation des commandes repose davantage sur des pièces mécaniques ou techniques. Il s’agit alors d’assembler des composants parfois fragiles ou complexes. La lecture de plans, la maîtrise des nomenclatures ou la manipulation de pièces lourdes ou spécifiques font partie du quotidien.
Enfin, dans le secteur en pleine expansion de l’e-commerce, les enjeux sont différents encore. L’accent est mis sur la rapidité d’exécution, la rigueur dans le tri des articles et l’optimisation des flux. Les outils numériques sont omniprésents : lecteurs de codes-barres, logiciels de gestion d’entrepôt ou terminaux mobiles. Le rythme est intense et la capacité à traiter un grand volume de commandes en un minimum de temps devient une compétence centrale.
Ces différentes expériences façonnent des profils très différenciés. Un préparateur de commandes formé au secteur pharmaceutique, par exemple, acquiert des automatismes que n’aura pas nécessairement un préparateur issu de la grande distribution. Ces spécialisations renforcent la valeur professionnelle du salarié sur un marché de l’emploi logistique devenu technique, segmenté et exigeant.
Dans quels environnements travaille un préparateur de commandes ?
Le cadre de travail du préparateur de commandes s’étend bien au-delà des simples entrepôts. S’il reste souvent associé aux plateformes logistiques classiques, le métier se pratique aujourd’hui dans une diversité de structures qui reflète l’évolution des modes de consommation et de distribution. Il peut évoluer dans une grande surface alimentaire, où il prépare les commandes “drive” destinées aux particuliers. Il peut aussi travailler dans un entrepôt d’une entreprise industrielle, où il gère les expéditions vers les usines ou les filiales internationales.
D’autres exercent dans des plateformes spécialisées en logistique tierce, dites “3PL” ou “4PL”, où ils préparent les colis pour le compte d’autres entreprises. Ce modèle est très répandu dans l’e-commerce, notamment avec l’explosion du click & collect et des livraisons en 24h. Le travail s’y fait souvent en horaires décalés, parfois de nuit, avec une forte saisonnalité autour des périodes commerciales (Black Friday, Noël, soldes…).
La géographie du métier est également large : zones logistiques périurbaines, parcs d’activité spécialisés, plateformes portuaires ou aéroportuaires. On trouve des préparateurs de commandes dans toutes les régions de France, des PME locales aux centres de distribution des géants comme Amazon, Carrefour, Décathlon ou Cdiscount. Le métier, de par sa transversalité, offre ainsi une très grande mobilité, tant géographique que sectorielle.
Quel salaire pour un préparateur de commandes ?
Le salaire d’un préparateur de commandes reste modeste à l’embauche, comme dans la plupart des métiers d’exécution. En début de carrière, la rémunération brute mensuelle oscille entre 1 600 € et 1 800 €, avec une moyenne nationale à 1 661 € brut selon les dernières données de l’INSEE. Cela correspond généralement à un contrat à temps plein, dans un entrepôt ou une plateforme logistique classique.
Des compléments peuvent toutefois s’ajouter à cette base : primes de productivité, indemnités pour horaires de nuit, majorations pour travail le week-end ou jours fériés. Dans certains contextes (secteurs sous tension, horaires décalés, localisation éloignée), ces primes représentent une part significative du salaire.
Avec l’expérience, le salaire progresse sensiblement. Un préparateur de commandes expérimenté, après cinq à dix ans d’ancienneté, gagne en moyenne 2 048 € brut par mois. Certains postes très qualifiés, notamment dans l’industrie pharmaceutique ou la logistique aéronautique, peuvent dépasser les 2 300 € à 2 500 € brut/mois, surtout si le salarié occupe des fonctions d’encadrement d’équipe ou de suivi qualité.
Le métier, bien que parfois perçu comme peu qualifié, bénéficie d’une forte demande sur le marché de l’emploi, ce qui peut donner aux salariés expérimentés un pouvoir de négociation intéressant, notamment dans les bassins d’emploi logistique en tension (Seine-et-Marne, Rhône, Nord, etc.).
Quelles évolutions professionnelles pour un préparateur de commandes ?
Le métier de préparateur de commandes peut être un point d’entrée vers des postes à plus forte responsabilité dans la chaîne logistique. Avec de l’ancienneté, il est tout à fait possible d’évoluer vers un poste de chef d’équipe logistique. À ce niveau, le salarié n’est plus seulement exécutant, mais pilote les flux, répartit les tâches, suit les indicateurs de performance et veille au respect des délais.
Certains profils évoluent également vers des postes de gestionnaire de stocks ou d’approvisioneur. Le passage vers des fonctions transverses est également envisageable : coordination des expéditions, contrôle qualité, réception des marchandises, voire responsable d’entrepôt dans les structures à taille humaine.
Enfin, des passerelles existent avec les métiers connexes de la supply chain. Le préparateur expérimenté peut devenir technicien logistique, coordinateur transport, ou même formateur en logistique dans des organismes spécialisés. Les compétences acquises sur le terrain, sont très recherchées dans un secteur en constante évolution.
Tableau récapitulatif du métier de préparateur de commandes
Données clés | Informations |
---|---|
Métier | Préparateur de commandes |
Niveau d’études conseillé | CAP à Bac Pro |
Formations principales | CAP Opérateur logistique, BEP Logistique et Transport, Bac Pro Logistique |
Secteurs d’activité | Logistique, distribution, grande surface, e-commerce |
Compétences requises | Organisation, précision, maîtrise informatique, condition physique |
Spécialisations possibles | Alimentaire, industriel, e-commerce |
Statuts possibles | Salarié |
Salaire débutant | 1 600 à 1 800 € brut par mois |
Salaire confirmé | 2 000 à 2 400 € brut par mois |
Débouchés | Entrepôts, plateformes logistiques, grande distribution |
Évolutions de carrière | Chef d’équipe, gestionnaire de stocks, responsable d’entrepôt |
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